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Comment voulez vous se plonger dans le nouvel album de ce groupe au nom d’un groupe de supporter d’antwerp surtout après un premier album typé et respirant trop la poussière grillée sur un ordinateur à la ventilation cramée. Trop dans le factice, dans la résurgence d’un courant (d’air ?) passé et désuet, zoot woman c’était le contraire de l’écriture, une bande de joyeux lurons aux pseudos fashion pourvu d’un sens aiguë du mixage chamarré entre une colorisation filmique de la bodega et le développement en interne d’une source encyclopédique des prochains bruits de nos appareils spéciaux pour fête des mamans. Avec ce nouvel opus, on garde le maniérisme grandiloquent d’une fourmi dans un microprocesseur mais on le PACS avec un bonheur sans fin à une acoustique mélancolique, rendant déjà caduque le prochain mirwais. Au grès de ses dix morceaux, ce disque nous surprendra à tourner sur nous même (grey day) sous la pluie, à nous plonger dans une mélancolie sans faux semblant (snow white), à nous séduire avec des gimmicks ravissant (woman wonder), nous emmener dans un post rock futuriste et constellé de couleurs aux teintes grisées (calmer). Examen de passage ou pas, zoot affirme ce nom ridicule pour cacher une réelle aptitude à l’écriture simple et gracile. Zoot surprise.




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