Ils en tirent une tronche nos amis de Kaiser Chiefs sur la pochette de leur nouvel album. Pourtant à l’écoute de celui-ci ils devraient pourvoir prétendre à un des cartons de cette belle année, et au titre de maître de la pop anglaise, dix ans après les duels grotesques de la brit pop. Mais la rivalité existe, si l’on en juge par les déclarations à la limite du ridicule de certains groupes comme les intouchables (dans le sens cela ne touche pas ) Bloc Party et leur conscientisation frôlant la fumisterie qui prendra forme très visible avant que les kaiser Chiefs aient sorti un cinquième album d’hymne pop, qui sans révolutionner la face du monde, aura, au même titre que le Blur de boys and girl, fait entrer la pop avec morceaux de talent dans les bouches des habitués de la daube aromatisée. Ce deuxième album aligne les perles avec une régularité et une multiplicité dans la forme. Il vous sera impossible de ne pas chanter i can do it without you toute une journée au bureau, alors que l’écoute répétée de Ruby sera elle une bonne façon de commencer la journée du bon pied…Ruby ruby ruby …….Il sera alors évident de comprendre l’ironie de cette pochette, et d’imaginer facilement celles des détracteurs à l’écoute de ce petit monument pop, qui ne changera pas la face du monde… Mais pas plus que la musique de Bloc Party ou de Maximo Park. Une réussite enivrante et énervante.