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Pieuvre, qui nous arrive d’outre Rhin, n’est pas un animal marin, mais une bestiole à trois cerveaux. Pia, Lina et Fege, membres des groupes Brabrabra, The Shna, et King Kuiper, se sont rencontrées, sans une idée préconçue, mais avec des lignes directrices, fortes. Mais plutôt que t’entamer un parcours parallèle, elles ont tordue ces lignes, pour les faire se rejoindre, voir même faire des nœuds. La fusion de ces trois univers, pas si différents, donne un EP détonnant, un disque d’after punk qui servirait à redéfinir les bases même de la danse. Sans barrière de langue, ni même réticence fasse à la volonté de mettre en avant des revendications féministes, Pieuvre fulmine, décapite les statues, et agrippe avec hargne et séduction à toutes les aspérités orgasmiques de cette musique d’entre les morts et les vivants. À l’heure en France de la manifestation hebdomadaire, trois filles, entre sauvageonnes et Louise Michel en pantalon slim et cuir assumé, imprime le rythme et donne de la voix (comment ne pas penser à la PJ Harvey des 4-tracks démos sur This Is Not What I’ve Ordered) coupant l’herbe sous le pied de la phallocratie, lui donnant un énorme coup de tentacule dans le paquet (à elle de danser pour les éviter). Sautez les deux jambes en même temps dans cet Hyperstretch ;




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