Retour des montpelliérains de Goodbye Diana pour un disque de Post math-rock plus chaloupé qu’à l’accoutumer. Si l’on songe à King Crimson ou à Can sur certaines parcelles de cette musique, la végétation est plus diverse et variée, et il n’est pas rare de croiser de belles plantes poussant au milieu du chaos des hommes. Fertile, la terre de odds & ends est cultivée, le mot ici pouvant prendre tout les sens de son caractère homonymique. Intransigeant dans ses choix, le groupe semble garder une part d’aléas, donnant à cette musique souvent combinatoire, relevant de l’équation sans inconnu, un caractère volatile, comme le pollen s’échappant de ce terrain de jeu, ira coloniser des terrains en friche ou recouvert d’OGM inquiétant. Une grande pierre à un édifice en construction.