Il signait de la pointe de son épée d’un z qui voulait dire Zorro, et il était le robin des bois des contrées hispaniques, des pépitos qui n’avaient pas de face chocolat mais grillés par le soleil. Le z c’est aujourd’hui celui de the Zutons, et ce grand z dans le dessert n’est pas celui qui vengera la veuve et l’orphelin. « You can do anything » serait plutôt un disque de pilleur même de tombes, une apologie de juste fait le, même si c’est pour tout voler. On va vous épargner la liste des méfaits, car dans le dessert sans crème la peau crame, mais the Zutons a sauvagement rangé sa brit pop pour y mettre en lieu et place une musique ample, cachant sous une grande cape un vide intersidéral. Sous cette chaleur on a même des hallucinations, celle par exemple de croiser Robbie Williams sur « what’s your problem » un rien de sex-appeal en rien, un grand rien. Sans tomber dans le pilonnage de bas étage (après tout ici nous sommes descendus bien bas) on se rend compte avec ce disque se que peut ressentir un chef guaranis au musée du quai Branly, mais là je m’égare. The Zutons signe donc un disque ample, un disque donc plein d’ombre et d’endroit ou cacher un butin pas recommandable. Le sergent garcia et son gros ventre à une musique pour maigrir, nous on en a gros sur le cœur.