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Certaines œuvres dépassent l’idée de linéarité et de cheminement histoire de sublimer le temps, la vue l’espace. On ne se sent pas pareil après la vision d’un film de Capra ou de Lynch. D’un côté on nous a donné une forme de repos, un fil d’Ariane nous guidant vers la fin de l’intrigue, alors que de l’autre on vous fatigue non seulement les pupilles et les méninges, hypnotisant votre cerveau, le transformant en un rubik’s cub qui sera après pas facile de remonter. Rusty Santos serait plus un ami des manières de Lynch que de celle du grand Franck. Acolyte des indispensables Animal Collective (le velvet des années 2000 ?) Rusty alias The Présent distille une musique faite de nappes, soient bruyantes, soient mélodieuses , soient aux confins de ce que l’on appelé la musique concrète, faisant de son « world i see » une rencontre tout aussi inconfortable que jouissive, l’antithèse même de la musique d’ascenseur, à moins que celui-ci (l’ascenseur) soit installé dans une tour regorgeant d’endroits vous promettant l’inconfort. On ne saurait trop vous conseiller l’écoute de « heavens on ice » morceau inaugural du disque, avant de vous rendre chez votre banquier pour solder votre compte avant le grand jour, vous pourrez alors lui faire part de ce que d’aucun appellerait, la perte des repères. Un disque actuel.




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