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Au moment d’écrire quelques mots sur ce premier album de ces poitevins, je me suis remémoré ceux que j’avais couché au sujet du premier EP. Déjà pour éviter de me contredire de trop (gimmick journalo-amateur maîtrisé) ensuite pour ne pas redire deux fois la même chose. Pour ce qui est de la vision primaire, pas de doute, ce trio a de l’or entre les mains et dans la tête, des mélodies comme des fontaines loin de l’aridité qui nous guète, une fontaine qui doit délivrer une eau de jouvence, une eau magique. Pour ce qui est de ce répéter, je vais devoir le faire. Cela ne signifie en rien que le trio stagne, car on ne stagne pas dans les hautes sphères et sur une période si courte. Non cette stagnation est une confirmation que l’on tient l’un des meilleurs groupes folk de notre beau pays. Un groupe maitrisant à merveille acoustique et jeux vocaux. Cette maitrise de son art, le groupe le prouve sur « Basil », chanson du siècle de la semaine, morceau commençant avec une boite à rythme sortant d’un « Arise Therfore » moins sombre, se poursuivant sur une mélodie émouvante, et un jeux d’escalier pour les voix. On reste d’ailleurs sans cet allié des élections en dictature à l’écoute d’une telle chanson, et on plaindrait presque certains groupes courant après autant de fluidité depuis longtemps. Disque impressionnant car ne perdant jamais son auditoire, malgré une absence de sucrerie mal placée, Meringue alcohol & us courtise déjà le palmarès des espoirs de cette année. Des adventures babies (« Spring Prince » comme climax) folk et instruit. A découvrir absolument.




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