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Deux titres, ces anglais dont je sais si peux m’ont demandé de juger sur deux titres leur travail. Ce n’est pas beaucoup, deux chansons, pour poser des mots, mais au diable, écoutons. Il y a des choses étranges dans ce monde, On pourrait trouver un couple de jamaïcains hauts en couleurs riants a pleines dents au fond d’une sordide taverne irlandaise, dans un dock pluvieux de nuit où se mettent a danser lentement puis follement les vieux choristes celtes dans la fumée de leurs pipes, sous le regards toujours brillants de sudistes des bords de Mississipi prêts a aimer dieux et diable pour un banjo et un bon rythme et des sempiternelles dodues et belles serveuses teutonnes de bières d’un Baden Baden en pleine ébullition Oktoberfest, quoiqu’il en soit du surréalisme universel de Siblings, ils arrivent, ici comme dans leurs crânes, a jouer cette folk enlevée de fêtes simples si bien acceptée dernièrement, parce qu’on a un certain besoin de sortir la tête de la merde de ces crises matérielles, qu’on a tous besoin de ce grain de folie, de ce moment chaud, humain et ce sont des vagues de chaleur humaine qui font du bien, des meetings de bien être, des sessions de rire thérapie, des adrénalines en dragées de mariage, des baisers volés par des canailles passionnés et encore si innocents.

Fools est une fiesta qui n’a pas besoin d’etre profonde pour se faufiler sur nos ondes, une dose de sucre en plus dans nos cafés matin, une jupe qui vole un peu plus que de coutume, un rythme agréable pour sortir de chez soi, ou de soi, accompagné sur le chemin par cette voix amicale, brillante et sage, s’unissant aux chœurs bien ficelés, un tant soit peu eighties, sans pourtant être naïf, il y a une certaine puissance dans cette joie, une marche de militaires fleuris, quelque chose d’aussi loufoque que ça. Norway doit être un pari entre eux (ils sont quatre : John Steele, Bobby Eccles, John Dell and Nathan Harrison), un petit peu plus intime (la Norvège, c’est toujours un peu plus froid que le reste du monde), un défi de ceux qu’on fait dans l’ivresse bonne quand un dit, on va faire une chanson triste pleine de gaité, et les trois acolytes de gueuler « chiche ».

Du coup on se réveille le lendemain encore vaseux, et on a écrit sur un papier un nouvel Hymne pour l’Afrique du sud (Salut Johnny Clegg qui bu un ou deux bourbon hier soir a votre table) qu’on a intitulé Norway, mais voila, comme l’alcool était excellent, et que la gueule de bois est lumineuse, et puis parce que ce serait plus difficile de changer le titre que toute la chanson, on va le laisser comme ça, et pari gagné, une délicatesse heureuse, une petite gorgée de vie, comme cent séance de yoga dans une note de ces harmonies légères.

Je ne sais vous dire en deux chansons ce que sera demain pour eux, ils ont fait mon jour-le-jour plus ensoleillé, moi qui suis plutôt sombre dans mes gouts, je viens de prendre du plaisir, alors au diable ce que sera demain, merci pour aujourd’hui, d’où que soit ces mélodies, le bonheur que vous trouvez dans la musique est contagieux.




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