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Ces oiseaux nous arrivent de Nantes après une migration longue et tumultueuse qui les a certainement emmené dans le jardin de Jon Spencer, laissant aux maitres des lieux ses pilules bleus, emmenant sur les fils à étendre le linge, les frusques noirs qui collent au corps, les riff de guitares à vous déterrer l’ensemble des rockeur mort des années 60, et le son presque vintage, a demi étouffé pour ne pas gêner les voisins.

Quand ils chantent en anglais, Birds ar Alive tend vers JSBX ou par certains aspect vers le Morphine du regretté Mark Sandman, alors que quand il chante en français (Monstre Né / Stop & Start) nous pensons à Dutronc, l’homme au cigare par le rejeton manouche à donner des envies d’émasculation de certains musiciens. D’un rock ancien

Mais il serait réducteur d’y voir seulement une simple résurgence d’un rock que nos parents devaient porter comme étendard comme l’ordre moral établi (l’histoire se mort la queue) car « Monstre Né » est aussi un disque aventureux comme le montre le « The End Of The Box » dont les jeux de voix sur cette construction ascensionnelle sont du plus bel effet. « Still The Day I Die » par contre joue à fond la carte vintage, le titre semblant ressortir d’une malle au trésor.

Pour tout cela « Monstre Né » est un disque auquel nous sommes attachés, car il ne surf sur rien, mais arrive à ne jamais nous ennuyer, nous happant même pour une migration que nous ne pouvions s’imaginer faire, campé sur nos positions de la recherche du temps que l’on maitrise. Un bien beau monstre.




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