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Après un premier album salué ici même, nos deux laborantins David Tomat, Gabriele Ottino, pouvaient craindre d’être attendus au tournant, un chroniqueur attendant aussi bien un chef d’oeuvre qu’une chute, ce qui, avouons le, ferait un titre au combien jovial pour ce webzine un rien austère « La chute de Niagara ».

Sauf que nos deux bidouilleurs avaient plus d’une pipette sous leurs claviers, et que ce deuxième opus surpasse peut être même un premier effort qui nous emmené loin.

Dés « Fat Kaoss », la machine Niagara se montre malicieuse, nous emballant, comme un Radiohead côté pile, côté lumière. Le durcissement, et surtout l’accélération du tempo sur « Vanillacola » nous offre un Niagara qui ferait du rock sans guitare, avant de faire de la musique sans humains (Specak & Spell) sur un titre qui serait aussi fainéant qu’un rédacteur de discours de Sarkozy.

Alors le duo pourra nous emmener rêver, la tête dans la lune (Laes) sur cette grosse surprise éléctro acoustique, accouchant sans aucune douleur d’un nouvel astre lumineux et enchanteur. Le bonheur pourra se traduire en musique sur « Currybox », un rythme d’une croisière subtilement secouée, des secousses et des envolées que vous maitriserez avec joie. C’est une conquête de l’espace, qu’il soit de jeu (l’éspace) ou comme univers sans fin, sans laquelle Niagara s’enferre dans une galaxie plus complexe à l’oreille mais plus jouissive quand on cherche à démêler la pelote mélodique qui nous est offerte, comme un long rêve bercé par une berceuse de l’an 3000 (Bloom) la voix de notre maman remplacée par un robot, notre mère étant un échos dans le fracas d’un monde que Niagara nous propose d’échapper, au moins le temps d’un disque. L’électronique c’est fantastique.




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