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La question de savoir si il y a une vie après Placebo est pour un lecteur d’ADA assez saugrenue. Nous serions plus à nous demander si il y a une vie possible avec Placebo, Brian Molko alias le saturnin du rock nous laissant aussi perplexe que la lecture des mémoires de Régine.

Donc quand Steve Hewitt s’est retrouvé congédié de Placebo il y avait certainement en lui une envie de revanche, mais surtout un désir de continuer à faire de la musique. Avec ce nouveau projet si on s’éloigne de la veine du premier album de son précédent groupe (qui aurait du arrêter après cette véritable réussite) les lignes directrices elles sont là.

On y croisera les fantômes d’un Depeche Mode trop aimé pour ne pas en faire une quasi allégeance, on y perçoit la nostalgie des concert dans les stades en première partie de U2 par exemple au Parc des Princes, on y trouve tout ce que fait le rock quasi héroïque, qui ne sait pas choisir entre l’enfermement dans des démons internes et le rock pompier qui sur expose ses sentiments.

Le single « Lose Your Way » est taillé comme il faut pour remplir les grilles de programme d’un chargé de programmation d’une radio FM qui aime à jouer du rock sans bousculer ses auditeurs. Avec un titre comme « Watch Myself » les fans de Depeche Mode pourront monter au créneau, et d’ailleurs pas que là, trouvant que Steve Hewitt singe Dave Gahan, lui proposant pour le coup d’animer une fête quelconque en tant que sosie sous le nom de Depeche Mode Tribute.

Avec Love Amongst Ruin le rock d’inspiration dark a trouvé le pendant à Therapy, groupe irlandais qui était au punk pêchu et un rien violent ce que le bâton de berger est à la saucisse sèche, un ersatz. Si l’ensemble n’est pas désagréable, il est quand même trop calibré et surtout trop tributaire ‘une expérience qui pour le rock est tout sauf un peigne pour les chauves.




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