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L’ex trio devenu quintet nous arrive de Caen, ou des berges du lac dont ils portent le nom. Entre la proximité avec l’Angleterre, et cette forme de psychédélisme qui prenait lui sa source entre autre dans des rues enfumées d’une Inde épicée.

A l’image des oubliés Kula Shaker, ou à celle plus aléatoire d’un Alex Turner prenant plus facilement une soupe au safran qu’un thé histoire de faire voler en éclats des clichés qui se veulent, Gandi Lake campe un rock lorgnant vers un psychédélisme 3.0, sans les longues lignes musicales qui pilonnent les têtes et distendent le temps.

Avec ce premier EP les caennais devraient facilement prendre leurs laissez passer pour une scène alternative (ne dites plus indépendante il parait que ce mot est un fake) fureteuse et érudite, cherchant à combiner poésie des sons et des mots avec une musique tout aussi complexe que facile à appréhender.

Ce EP serait comme une ballade dans des grands espaces, ballade pendant laquelle nous aurions remplacé notre carnet à spirale par un enregistreur de mélodies qui se croiseraient pour un panorama grandiose.

A suivre absolument




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