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A l’heure des bilans de fin d’année, ne pas oublier le superbe EP des parisiens Normcore, Magic Johnny. Loupé lors de sa sortie en juillet dernier (cela arrive), ce quatre-titre nous a totalement bouleversés en premier lieu avec la chanson « Morning Thoughts » (découverte hasardement grâce au flair de Gérald de Oliveira). Que dire ? Sorte de dream pop aux accents ligne claire rappelant le meilleur des Chesterfields et de Revolving Paint Dream, ce morceau addiction évoque une mélancolie combative, un sursaut de génie camouflé derrière réverbérations et fausse timidité. Il est rare que l’on écoute cinq ou six fois une même chanson en… moins de trois heures (drogue dure, en effet). Le reste de cet EP confirme aisément le fort potentiel d’un groupe bizarrement très discret, trop intègre pour jouer au concours d’égos (Le Petit Bain, éternel défricheur, l’a bien compris en invitant Normcore à se produire au sein de notre péniche favorite) : énergique comme du Rivers Cuomo, mathématique tel le XTC de « White Music », formidable chassé-croisé entre Moose et « Modern Life is Rubbish ». N’offensez pas la musique française, la vraie : partez découvrir Normcore.




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