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Alors qu’ils ont sorti cette année trois ou quatre disques, dont " Crowned Pruple Gowns " chroniqué dans ces terres, intéressons nous à un disque sorti en 2004. " Dark Rye Bread " ou le génie de The Skaters. Ca crie, ça sature, c’est complètement taré, mais c’est génial. A l’instar d’un Ariel pink, tout semble enregistré sur un vieux quatre pistes soviétique, à l’arrière d’une Lada roulant sur les routes aléatoires d’une Russie dépravée. Pour rappel The Skaters est un duo américain, dont les morceaux sont basés principalement sur les deux voix de James Ferraro et Spencer Clark. Ils crient, chantent, même s’il est impossible de comprendre le moindre mot, là n’est pas leur problème. Leur but étant d’utiliser leur voix comme un véritable instrument. D’habitude tous les morceaux sont presque tous basés sur des voix stridentes, saturées et très peu d’instrumentation. N’allez pas croire que " Dark Rye Bread " possède de superbes arrangements, ou de magnifiques arpèges de guitare, mais quelques morceaux (les plus longs principalement), sont de longues plages incantatrices, où le groupe répète à n’en plus pouvoir, ces mêmes mélodies, nous donnant l’impression d’assister à un rituel Maya, dans un état de délabrement à mi chemin entre l’extase et la douleur. Appréhender The Skaters n’est pas une mince affaire, la dureté en surface de leur musique, le coté cheap poussé à son extrême, ne facilite pas les choses. Mais ces deux fous ont du talent, pour arriver à nous attirer dans leur univers piquant, un peu amer, mais si torturé qu’on a qu’une envie c’est d’y retourner pour aller se faire piquer les fesses une fois de plus. Un grand moment de folie lo fi. En vous remerciant.




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