Les Beatles viennent de sortir un nouvel album. Se faisant fi de la mort de deux de ses membres, ils se sont actualisés et sortent sous le nom de alfie, avec une pochette plus Beatles que l’on pouvait l’imaginer dans ses rêves. Depuis leur séparation ils ont beaucoup écouté les bo radleys Ride ou encore le teenage fanclub, passant même pour le coup, pour des suiveurs, rendant même à cette pop semi-classe semi-crasseuse son droit d’exister. Recueil de pop songs non calibrées, cet album des alfie est emmené même par un sice en plein boum, un sice retrouvé depuis la fin des boo. D’un coup alors je me décide d’arrêter cette chronique sans queue ni tête et de vous embrouiller dans l’arbre généalogique de cette pop anglaise qui se cherche à force de s’être totalement perdue. Alfie est en fait une carte sonore du passé envoyé par le présent pour les générations futures, un disque qui tout en passant inaperçue sur le moment, peut devenir pour pas mal d’entre vous une marotte sur laquelle vous aimerez vous replonger quand votre corps perdra de son élasticité, un disque fondateur d’une certaine idée de la pop musique finement ourlée. Les beatles sont mort et alfie bien en vie.