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Groupe ne manquant pas d’humour (ils se présentent comme un trio Belgo / Wallon), Elvis Black Stars ne manque pas non plus de fourmis dans les extrémités, et c’est afin de les chasser qu’arrive le vitaminé « Lamb of Dracula ». De très bonnes factures pop rock, le trio s’inscrit dans une lignée allant de Compulsion pour les plus anciens d’entre vous à Black Rebel Motorcycle Club pour les possesseurs de la carte de réduction de chez kooples. Indéniablement rock, s’orientant vers une forme de pop à la radicalité accueillante, le trio se trace une route qui ne fait pas dans la facilité, mais œuvre dans la densité pour mieux nous attirer, jouant même avec nos émotions (Purified) comme pour nous montrer que derrière la rage contenue il y a un cœur qui bat dans un océan de mélancolie (bon bien cachées la mélancolie). Taillées pour la scène, les chansons explosent en oreille. Elles se succèdent sans se percuter, sans entrer en résonnance, pouvant vivre indépendamment, mais dans la même contrée, celle des chemins tortueux, des légendes flippantes entre David Vincent chez Tarantino, ou Sailor recherchant le doppelganger de Lula sur une route rendant la conduite lourde et écrasante. « Lamb of Dracula » s’écoute comme une séance de desquamation après une sclérose imposée, une lutte difficile mais fratricide pour casser notre nouvelle carapace. Elvis Black Stars tentent de s’extraire avec panache et rudesse des crocs de la nuit sans fin.




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