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Quatuor parisien, Club Bombardier revient pour un troisième EP, le bien nommé « Run Mofo », car inutile de croire que vous contenter d’une posture assise en écoutant ce disque. Vous allez déguerpir de l’endroit où vous êtes, vous faisant dynamiter le séant à défaut de, il faut bien l’avouer, vous faire tourner la tête. Club Bombardier s’inscrit dans une lignée de combo rock vitaminé et lourd, qui font de la guitare l’artefact obligatoire d’un masculinité débordant de testostérone. Les six morceaux se suivent à un rythme pas toujours effréné, mais avec l’impression quand même que vous allez être délogé de l’endroit où vous êtes. Si chez The Hives la manipulation est plus subtil, les ficelles moins grosses, Club Bombardier reprend chez les Suédois cette technique du ratissage et remodelage avant le pilonnage. À disque à écouter très fort quand l’envie de déloger votre belle maman venue passer un week-end chez vous après l’épidémie est trop forte, en lui disant de courir le plus vite qu’elle puisse pour éviter la tornade. À l’instar de cet avion de guerre qui ne faisait pas encore dans la frappe chirurgical, Club Bombardier dispense un rock qui ne fait pas dans le détail.




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