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Alors j’hésite entre écrire un pavé colérique, des piques un tantinet agacées, me fâcher (par écrit ou par téléphone : je vis à la campagne) avec la terre entière et puis fermer ma gueule et continuer à bichonner mon « capital sympathie » en faisant la faux-cul-emoji-coeur-petit-bisou-bisou-clap-clap.

C’est que je ne connais strictement personne dans le biz (la « famille noble » aux médiocres « blasons ») et que je n’ai pas grand-chose à gagner (j’en suis à 17 366 abonnés Spotify sur mon podcast en seulement dix mois de promo) pas grand-chose à gagner à lécher les bottes de Parisiens en mal de jet-set (ce que je viens d’écrire tout le monde le pense, et si ça ne vous plaît pas c’est que vous copinez, ça va hein, à d’autres) rien à gagner sauf vos sourires amusés si toutefois vous appréciez de lire ces quelques lignes. 

Pour faire court : la 2, la 5, la 6. Trois chansons qui vous feront sans doute frissonner tant la sensualité et la maîtrise vocales de Brisa Roché hantent ces titres de leur puissance indéniable.

De quoi est fait ce disque ? De rien, de presque rien : quatre notes, trois mots appris en classe de CM1, zéro inspiration, zéro chair de poule.

D’aucuns diront « Oh la la elle a rien compris ». Si vous voulez. Rien de personnel envers Nicolas Comment. Je sais, pour les avoir écoutés (et Blason aussi figurez-vous, et ça m’a coûté, oh oui, j’en ai bavé) je sais qu’il a fait des trucs avant. Qu’il ait croisé - voire connu - Yves Simon et Gérard Manset, que je respecte totalement et admire incommensurablement, je m’en contrefous. Moi j’ai dansé un slow avec Katerine y a vingt ans et je suis toujours presbyte. Blason est nul. Le sortir était totalement inutile. L’ y a-t-on encouragé, Nicolas ? Est-ce-que c’est un pur délire perso ? La faute à qui ? On ne saura pas. En tout cas, un beau gâchis, qu’on fera toutes et tous semblant d’avoir oublié, très vite. 

Pour éviter toute tricherie au Moyen-Âge - quand les blasons comptaient encore beaucoup pour asservir les humbles et leur rappeler qui-c’est-qu’était-le-chef - lorsque l’ on partageait une galette en Janvier - déjà - la fameuse galette des Rois, la fève comestible avait été remplacée par une fève en porcelaine. Une sombre histoire de tournée à payer à l’assemblée quand on tombait sur la fève (les boules !), fève comestible qui avait donc (j’y viens) été remplacée assez tôt dans l’histoire de nos ancêtres les Jacquouilles et consorts pour être sûr de ne pas se faire baiser sur ses coups à boire. 

Alors vite, tous à nos casques pour écouter la prochaine fève en porcelaine ! Y a plein de vrais disques qui attendent là. Blason comestible : avalé, digéré, expulsé, oublié ! 

Et puis quand est-ce-qu’elle se l’écrit son album, Brisa Roché ? À ce sujet on recommandera hautement la (re) découverte de son récent projet RAD, génial duo avec Nicolas Laureau. Cette énergie-là, cette intensité, cette présence ont autre chose à faire que de jouer les choristes pour assaisonner les soupes en sachet. À mon humble avis de gueuse de province… refoulée au « Silencio » mais pas à « La Chaumine »  ! Yes ! À moi les slows avec plein de types rougeauds chauves, sympa, et avec du bide en plus ! 




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