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Le piano est sans doute un des rares instruments qui se suffit à lui-même, pouvant même s’offrir le luxe de se passer de la voix de l’homme, ce qui est nettement plus dure pour d’autres instruments tels que la flûte à bec et la guitare hawaienne. Voilà, j’ai fait mon intro sur le côté piano, maintenant, faut que je parle du cas Gonzales. J’avais adoré Gonzales uber ales et ses pièces électro sautillantes, mis un peu de coté un Presidential Suite et un The Entertainist en demi teinte, retrouvé avec surprise l’énergumène accompagnant Guesh Pati ( ???) au piano, puis supportant les marionnettes hip hop déjantées de PuppetMastaz … bref un parcours un petit peu déroutant pour ce canadien de souche et européen d’adoption. Dans Solo Piano, Gonzales nous livre une nouvelle facette de son talent. Seul au commande dudit instrument, il nous propose dans ce nouvel album une suite de compositions minimalistes et aériennes qui se rapprochent beaucoup de l’univers onirique du compositeur Erik Satie (tout le monde le dit mais c’est quand même vrai). L’album qui s’écoute les yeux mi clos, est une véritable détente, un instant privilégié. Il n’y a pas réellement de coups de génie dans les 16 pièces qui composent SOLO PIANO, mais une vraie homogénéité qui rend cet album très agréable à l’écoute. En proposant cet album au piano, Gonzales étonne, se met en danger en apparaissant là on ne l’attend pas, mais une fois l’effet de surprise passé, le plaisir ne s’émousse pas, et c’est là qu’apparaît tout son talent.




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