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Ils étaient deux, dans deux pôles différents d’une culture musicale qui ne se rencontrait que pour les cérémonies de crémation d’une concurrente. L’un aime les machines, les secouer les faire vibrer pour en sortir de l’humanité. L’autre a pour le songrwriting et les chansons à l’os sur des belles mélodies une infinie dévotion. A eux deux ils construirent 700 fields, comme une estimation minorée des possibilités de cet alliage. Quand sea stoness’ouvre le duo a pris soin de servir un apéritif, avant goût de la suite, sorte de plaquette de présentation qui ne jurerait pas dans la discographie de Syd Matters. Chanson dodelinante agrémentée de samples posés à même les temps faibles, comme un très bon Radiohead circa Kid A. Pour 700 fields le titre, les choses sérieuses et sombres commencent. Trip hot noir et pesant sans rien en face, tout juste une guitare criant sur le derrière. Le chant est moins à l’aise sur de la rythmique, mais il abonde dans le sens voulu de peser sur les atmosphères pour rendre le tout irrespirable. La douceur de petalumatente de réparer les âmes, avant de s’affranchir avec 4 d’une combinaison parfois timide. Your happy end carbure à la mauvaise graine au vent mauvais, à l’aire du premier Goldfrapp et de sa folie insoupçonnée. Les scratchs sont là à se torturer avec des guitares perdues dans les nimbes du dernier Massive Attack, et nous en auditeurs hébétés nous ne disconvenons pas que l’alliance du blanc et de noir ne fait pas chez your happy end du gris. Bonne pioche.




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