On finissait par croire que la musique était génétique, que seuls les "britons" pouvaient nous offrir une pop rock flamboyante. Depuis ce début d’année et le sublime premier LP d’exsonvaldes, les choses semblaient être autre. On pouvait rêver avoir notre radiohead sans pour autant sembler suivre un train. Tokyo overtones lui transforme l’essai via un premier LP lorgnant autant sur radiohead que sur xtc, touchant l’electro de compagnie (le flamboyantthe ferry song) qu’au rock, sachant appuyer les guitares cristallines d’une pointe de synthétique. Conformément au principe de précaution, il serait de notre devoir de ne pas nous emballer et de ne pas souffler sur les braises, ne pas faire prendre le feu à tout même si ce disque touche juste, frôlant la perfection, le désir d’être avant le bonheur de paraître. Il est fort à parier que l’eurostar au train (hé hé) où vont les choses ne roulera plus que dans un sens, amenant un public anglais sur un terrain connu mais vide de la sensibilité de celui qui découvre. A découvrir absolument donc.