Que faisiez-vous à l’époque du soulèvement à l’Est et de ces images à la Jacques Rouland du procès des Ceasescu. Comme moi peut-être vous écoutiez des groupes anglais aux guitares bruyantes cachant des mélodies sublimes, en fumant des choses que la morale familiale réprouve, et en regardant des chaussures qui sentiront très vite à l’arrivée de Nirvana. J’ai du croisé à cette époque des gens comme les stuntman 5, des gens qui plus de dix ans après, crachaient leur bile en lui collant l’autre phénomène de l’époque le beat du rap. La cuite peut alors être énorme, et les accords de guitare peuvent enfin nous en faire voir de toutes les couleurs. Cet album de stuntman est ce que le beta band ne pourra jamais nous offrir, décidant de baisser la garde définitivement pas manque d’écoute. Devant autant à Ride qu’aux beastie boys, s’agenouillant autant devant loveless que face à la discographie de public enemy, stuntman s’amuse de ses contradictions, de ses goûts si éloignés que le jeu nous vaut le droit de mélanger une casquette de travers avec des cheveux filasses tombant sur le devant d’une tête s’obstinant à regarder ses chaussures avec des yeux fermés par un état stupéfiant. Voilà le mot, un truc stupéfiant !