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Tout est là. C’est ainsi que Sebastien Raizer à intitulé son ouvrage sur Noir désir. Le champ de prospection devait être très réduit, car s’il y a bien un groupe qui cloisonnait tout et qui ne se faisait connaître qu’instrument à la main c’était (et oui employons le passé pour le moment) c’était bien noir désir, jusqu’au fait divers tragique de vilnius (qui ne réjouira que la presse people et les professeurs de géographie….et les éditeurs de trintigant mère). Il était même surréaliste de voir cantat en première page de ces torchons. Dans un avant-propos sans concession Sébastien Raizer balayera cet événement, tache noire à côté du désir. Tout au long de ces 400 pages il ne s’evertuera pas à ne pas parler de la vie privée ou dissolue du groupe car rien n’a jamais filtré, rien n’a jamais dû être ramené sur le devant pour faire vendre. C’est avant tout l’histoire d’un groupe et de ses luttes. La plus importante, et d’ailleurs la partie la plus intéressante du livre, sera ce dialogue toujours le couteau entre les dents entre le groupe et sa maison de disque. Car ce que démontre ce livre c’est que noir désir n’a jamais eu du succés autrement que par ses chansons, ses concerts, s’intredisant compromission et facilité, pied de nez à tous ceux qui voyaient la signature chez barclay comme un pact avec le diable. Découpé au gré des différents albums et projets du groupe, ce livre perd de son intérêt quand l’auteur disséque les morceaux comme un catalogue jouet club qu’un enfant recevrait à deux mois de la descente de la cheminée. Bémol relatif compensé par une qualité des illustrations. Tout est là est bien plus encore, ou l’histoire d’un groupe qui n’aspirait qu’à faire du rock rouge et noir derrière un drap blanc. Soyons désinvoltes.




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