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  • 3 mars 2008 /
    Jeff Buckley
    “Mystery white boy”

    rédigé par gdo
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Après Buckley les chutes de studio, voici Buckley l’album live, terrain de jeux ou de je de prédilection de Jeff Buckley artiste funambule aussi proche du mystère des voix bulgares que du trapéziste manchot sans filet. Ce sont donc des enregistrements de différents concerts couvrant la période 95/96 qui nous sont proposés sur ce Mystery white boy, parfaite accroche marketing pour qui ne connaît pas l’artiste. Alors on fonce la tête la première faisant confiance à l’ancien guitariste et à la mère de Jeff. Dream Brother ouvre ce live, parfaite entrée en matière dans l’univers de l’américain. I woke up in a strange place tranche avec la relative finesse des compositions de Buckley ; et cet écho, cet écho…. Sur Mojo pin la musique se fait discrète avant d’accompagné un Buckley entre deux murs. Lilac wine tout en lenteur le pas mal assuré une ivresse proche de l’extase. Alors que What will you say construit un pont entre lui et ses idoles (son père ?), the last good bye éclate de toutes ses couleurs à la face du monde après cela c’est le non retour. Le problème de Buckley outre ses vocalises borderline c’est son penchant pour le gros son de guitare qui fâche et Eternal life en est l’exemple parfait heureusement aussitôt contrebalancé par le magique Grace, en un mot. Après un Moodswing sans intérêt le meilleur est à venir, trois covers trois perles trois monuments. Tout d’abord un the man that got away chanté au pied du lit d’un enfant avant la nuit puis l’appropriation totale du Kanga Roo d’Alex Chilton. Buckley s’oublie et émerveille avant de conclure par le magnifique Hallelujah de Coen mêlé avec I know it’s over des Smiths pour un ultime choc. Pour info une version est disponible avec trois titres bonus. That’s all i ask que l’on croirait sorti d’un jam entre Mogwaï et Mark Eitzel, Lover, you should’ve come over toujours aussi entêtant et enfin so real la plus belle des plus belles et son I love you inspirant une jalousie maladive. Au sortir de tout cela le jugement reste, les réticences voient toujours le jour mais la magie aussi. Un témoignage d’un homme trop adroit pour être honnête, trop présent pour être mort, un ange.




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