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A une époque où je ne comptais pas encore les années de cotisation me restant, je décortiquais les albums de Sebadoh avec une grande minutie, pour arriver toujours à la même conclusion, je préférais les morceaux de Lou Barlow à ceux de Lowenstein, préférant l’écriture à fleur de peau que celle qui écrase la fleur sous sa peau. Go Go Charlton est loin musicalement de Sebadoh, il paraît même incongru de ma part, mais vous êtes habitués, de citer la cathédrale du grunge dans une chronique sur un groupe que nous avions croisé le temps d’un single. Si je site donc le grand Lou, c’est que Go Go Charlton partage cette particularité d’avec Sebadoh de connaître deux directions totalement différentes, entremêlées, comme si chacun son tour, les membres du groupe pouvaient offrir un morceau. D’un côté une frange électro pop à tendance dansante, proche de New Order. De l’autre quelque chose de moins direct, œuvrant pour la mémoire des Smiths des Housemartins ou encore des La’s. Tel un split album, « beaucoup schlager » donnera de l’urticaire aux disquaires adeptes d’une Dewey musicale. Mais à la différence de Sebadoh, nous nous interdirons de choisir entre l’un ou l’autre, chacun remplissant sa mission, nous rafraichir la mémoire, mais aussi et surtout nous faire regretter la fin trop rapide de notre vie active pour une sortie de piste. Go Go pour les Go Go Charlton.




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