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Par ses origines se baladant entre Chypre et la Grèce, Helena Costas a une culture bien loin des fondements de la pop musique. En division trois, tout juste moqué le soir du concours eurovision de la chanson, la tradition musicale de ces pays se conjuguent plus avec danse folklorique qu’avec pop culture. Il n’est pas évident que « The Last Laugh » face naître des vocations, et des envies de creuser là bas, car Helena Costas est avant tout un pure produit anglo saxon, élevé à la pop anglaise, ayant même chiné jusqu’à tomber sur les albums des Cranes ou du Ghee Club, prenant le son de l’un, et le lyrisme presque froid, « Twin Peaksien » de l’autre. Si certains pensent que le poids des origines et un fardeau qu’il est nécessaire de garer sur la route au moment de partir, Helena Costas elle, utilise un Bouzouki avec autant de justesse que d’autre en employant une onde Martenot tout aussi hors contexte. Il en ressort des chansons stellaires avec une lumière aussi riche qu’un couché de soleil sur le Parthénon. La voix elle fait le reste, tout à la fois mutine et cristalline, tout à la fois assurée et passionnément timide. On ne saurait trop vous conseiller un titre comme « Lucid » hymne pop folk dans une navette spatiale vers un monde plus vert. Des racines millénaires, un arbre pop qui ne pousse que depuis quelques dizaines d’années, et une chose intemporelle que l’on pourrait appeler le talent. Bienvenue dans le monde bizarre étrange et accueillant de la divine surprise, Joker’s Daughter. Coup de cœur.




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