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Formé dans un premier temps à Amsterdam par le guitariste/chanteur suédois Bij et le guitariste français Stouf, Starboard Silent Side incorporera Thibo (batterie) et Nico (basse) une fois installé à Paris, puis par Buni Lenski, ex violoniste au sein du collectif belge DAAU.

Si à deux la mélancolie transparaissait déjà dans les compositions du duo séminal, elle sera décuplée en quintet. Comme hurlant les petites horreurs de la vie dans un exorcisme spectaculaire, mais voué à l’échec, Starboard Silent Side épouse les ramifications d’un fleuve traçées et alimentées de divers cours d’eau par le sixteen horsepower. Si on regrettera la présence de certaines partie de violons sur certains morceaux (In A Den) on remerciera Buni de sa présence comme sur le tendu et poignant »Little Red Plastic Crab ». Porté par la voix de Bij qui n’est pas sans nous rappeler celles de pas mal de perdants magnifiques, les compositions du groupe ne s’éloigne jamais trop loin d’un folk lumineuse et touchante, comme si ces jeunes gens avaient déjà pas mal vécu de moment grave pour écrire des chansons aussi triste, sans pathos, et avec le désir de rendre l’infréquentable facteur de création. Des chansons à rendre jaloux Will Oldham, comme « Runaway Clay » qui semble tailler pour lui, des chansons à mettre à la retraite les jeunes pousses qui portent des bavoirs Johnny Cash comme étiquette de présentation, des chansons qui donnent tout à la fois le frisson, la larme facile, et le désir de prendre un sac à dos et d’y enfouir le strict minimum, pour partir vers un voyage que le disque encourage.

Libre, beau et puissant, c’est pas mal pour un seul disque




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