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Ils sont 4 et pour #1 ils font du bruit comme 1000. C’est cette équation qu’il fallait résoudre à l’écoute de ce premier album de Pauwels (en hommage au journaliste ?).

Mais comme cette équation était trop compliquée, et que sa résolution pas d’une grande importance, j’ai laissé les maths pour m’attaquer au post rock mélodique quand il s’aventure avec « Spinoza & Helveticus » dans des contrées qui ne nous font pas saigner les oreilles mais fondre celles ci sous des guitares soyeuses.

Ensuite ce Post Rock se fera plus violent, voir hardcore quand la batterie se fera un plaisir de passer au dessus des guitares se défendant corps et âmes pour exister. Et ce seront les écoutes répétées qui laisseront entrevoir la subtilité (parler de subtilité en entendant l’enchaînement Gurdjieff / Penela (titre phare de l’album avec son intro prenante) / Rasputin / Noosphere, quatre titres comme autant d’attaques frontales.

Sans jamais tomber dans le démonstratif le groupe démontre sa capacité à faire évoluer son répertoire, n’ennuyant jamais un auditoire, même quand celui n’est pas habitué à de telles décharges électriques. Et jusqu’au bout la surprise sera de taille, avec « Hospital Escape w/ Dirty Deep » comme un blues asséchés sur une route aride. Pour la première fois le chant apparaît, au diapason de ce road trip puisant et malin, qui s’impose une pause magnifique à l’harmonica pour mieux nous avoir en traître, nous écrabouiller sous les roues sauvages d’un engin qui ne demande qu’à arracher le bitume.

Derrière cette équation que nous voulions nous imposer, se cache peut être un théorème celui de Pauwels, celui permettant de résoudre le problème souvent insoluble de la juste mesure des choses quand on s’attaque à des choses ardentes. Une claque.




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