Il peut être difficile de choisir son camp quand l’adversité vous entraîne à ne pas négliger votre sauvetage. Dans certaines années très proches, on appelait la collaboration, dans le milieu qui nous intéresse, on reconnaît à celui qui joue la balance équilibrée de privilégiés le feuillage plutôt que d’élaguer pour sculpter. Pour ce nouvel album Deportivo a choisi de ne pas choisir oscillant entre le rock bien français version Miossec ( une reprise réussie des bières aujourd’hui s’ouvrent manuellement) ou Louise Attaque, et le dandysme rock ultra-travaillé des Strokes. En écoutant les titres, on cherchera avec insistance les clefs de Deportivo, gallinacés que nous sommes. Les chansons efficaces se succèdent les unes aux autres comme une compilation réussie de ce que le rock a de plus tendance. Mais la balance de mon côté penche du bon côté comme attirée par ce " oh merde " stockiens d’en ouvrant la porte. Le rock d’ici vie encore avec l’ailleurs.