> Critiques > Autoproduits



Il a eu Jean Pierre surfant, ou plutôt Leaud comme une longboard sur laquelle nous glissions sur la nouvelle vague. Son jeu, ses contretemps, ses possibilités de ne pas nous emmener là où nous voudrions aller.

Il y a Summer.

Summer est une vague, un hot spot sidérant dans le rock d’ici et même d’ailleurs. La puissance de ce rouleau compresseur nous aspire, heureux que nous sommes de nous voir tourner dans tous les sens, happé par ce chant si tranchant et tranché, ce phrasé comme une hache qui reprendrai son souffle sur la derrière syllabe pendant sa discussion avec un bourreau. Eclaireur d’un album à venir, ce EP est un tsunami rock (quel son.....quel son !!!!!!), un évènement pas naturel, ou comment Summer sur ses thématiques ancrées dans les chairs parvient à faire tenir des crochets massifs dans les plaies béantes de nos vies faites de sang de foutre….et d’amour.

L’érotisme de Laura Gemser est ici transcendé par une musique qui a définitivement retraité ses influences pour un faire un bouillonnant mur sonore pour que le tranchant du chant ne découpe pas tout sur son passage. Trois titres dont un instrumental presque machiavélique tant il ne nous berce d’aucune illusion sur notre possibilité d’y échapper.

Attention à prendre cette nouvelle vague de Summer