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Avec sa tronche d’étudiant attardé, chris eckman emmené depuis plus de dix ans sa bande de walkabouts, aligne disque intimiste et production plus fournie. Pour changer d’air notre chevelu préféré est donc parti seul voir comment les fleurs poussaient le long des chemins empruntés peut être trop rapidement en groupe. Allongeant la foulée, chris étirera aussi les temps (healing waters of the flood) prenant le temps de tout voir, tout regarder tout prendre quitte à même se couper les cheveux et se rapprocher des lapins et autres biches charmés de sa pause vocale très lloyd cole (low country). Ouverture vers plus de simplicité, de l’utilisation de boucle à la guitare (crystalline) lorgnant vers le eurêka de jim o’rourke. Pourvu d’une nonchalance nouvelle (the black field) chris garde en lui cette mélancolie transpirante mais lui fait danser une valse. Il nous fait même son springsteen (restless) sans artifice dans le dénuement d’une folk musique dépouillée mais jamais chiche. Droit comme un I et simple comme tout, il sera seul face à ses démons dans un chant final ( why can’t i touch it) construit comme un chant de Noël. Le paysage de Chris est noir avec de la couleur à la racine de ses cheveux.




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