Dans mon enfance Dalida (la sœur de l’autre) chantait avec Alain Delon (le père de l’autre) une chanson reprenant jusqu’à plus soif " paroles, paroles paroles…. ". Cette chanson me fera pendant longtemps souhaiter d’avoir un sourd dans ma future progéniture afin que celui-ci ne puisse jamais accoucher de cela. Pour Exanova je ne suis pas loin de regretter de ne pas avoir jeté un sort, tant en plastique d’Exnova pâti d’une lourdeur verbale (c’est très lourd aussi mais la chronique est le reflet de l’émotion suscitée par l’écoute) et d’un chant qui se moque quasiment du travail fait par un groupe lui impeccable dans ses recherches sonores, dans ses rythmes. Certes l’humour est un axe que Exnova propose dans ses textes, mais demandez-vous juste ce que serait Radiohead si le chanteur était un amuseur chantant faux de surcroît. Avec la technologie actuelle il est fort possible de sauver des morceaux de ce disque laissant filer la voix pour ne garder que la composante forte, très forte de ce disque c’est à dire la musique. A ceci on me répondra " paroles paroles paroles " et bêtement moi de rétorquer " des mots, toujours des mots, rien que des mots…. ". Si loin, si proche...