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N’ayant jamais eu aucune affection pour Queen, l’idée d’écouter un disque d’un King me faisait autant envie que celle de profiter de bains remuants non loin d’une centrale nucléaire, mais je m’égare.

« One » premier EP de King pourrait être la rencontre (je sais lecteur de chroniques que vous adorez cette figure de style) entre le Nick Cave des Murders Ballads et le Depeche Mode, le tout avec une mise en image signée par le chef de la photo d’Orson Welles, et je ne dis pas cela que pour la pochette comme inspirée du troisième Homme.

Les morceaux sont construits comme des traversées de terrains inconnus, les mélodies devant suivre un chemin plein de surprises, de pièges ou d’endroits magnifiques. L’univers n’est pas oppressant, même si sur The Bright Words le souffle commence à nous manquer. Nous sommes continuellement aux aguets, prenant les paroles de King comme des clés possibles à une musique qui s’apparente à des mini films (Shotgun prix de la mise en scène) noirs et lents (si on excepte l’accidenté Every Other Night). Disque vespéral jusqu’à cet orgue terminal de l’inquiétant Hurricanes, « One » est une première œuvre imprégnée, un disque dans lequel le Blues et le Rock tremblent autant que l’auditeur. God save the King.




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