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Pas un mot depuis deux mois, pas une chronique. Être dans l’impossibilité de créer des métaphores pour décoller dans l’espace, pour capture des sons. Il aura fallu un retour, celui vers l’absence de grands espaces, de manque d’horizon après deux semaines passées dans des endroits où le ciel n’est pas intimidé par la pollution de nos soleils électriques et qu’il laisse nos yeux s’émerveiller de son immensité et de la beauté de ses voies que nous appelons lactées probablement, car elles peuvent nous nourrir comme un sein maternel. L’horizon nous le cherchons, il est cette frontière qui n’a pas de garde barrière, il est l’objet d’une quête que nous savons perdu d’avance, mais qui nous sauve d’un ennui que l’absence de rêve nous impose. Live Footage a certainement eu besoin de partir à cette chasse au trésor. Le groupe de Brooklyn qui depuis bientôt 10 ans nous offre un post rock rêveur nous emmène dans un survol d’un grand Canyon où le ciel peut arrêter nos routes, mais aussi en construire d’autres, dans les méandres d’un cerveau qui cherche un chemin pour ne pas sombrer. Moods of the désert est une divagation solaire, un périple pendant lequel aucun souffle ne nous porte, juste une brise, un courant précieux, miraculeux, qui sous sa relative austérité cache mal une grandeur de vue, la peinture magnifiée par le son d’un spectacle où l’horizon tente de donner une réponse à son mystère. Envolez-vous.




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