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Laisser son regard se perdre dans l’artwork qui orne la pochette de Seuls, premier album de Tomalone est une bonne façon de rentrer dans l’univers de Thomas Didier, homme à tout faire derrière ce projet.

Dominé par le simple contraste noir et blanc pour donner vie à un visage féminin au regard détourné, noir et blanc tout juste entrecoupé d’une incursion de jaune vif peut ouvrir une porte possible vers l’écoute des douze morceaux qui composent Seuls.

Car tout au long du disque, cette dualité sous-jacente se fait sentir, comme deux extrêmes qui se répondent. D’un côté, des compositions initiées le plus souvent sur des bases de piano, cuivre et d’arrangements classiques sur lesquelles les nappes électroniques se veulent délicates et viennent souligner la douce mélancolie introspective qui se dégagent des textes comme sur Prisonnier, Pigments ; Je Me Méfie de Toi, l’inaugural et désorienté Toi ou encore sur Paréidolie que nous avions eu le plaisir de compter parmi les participants au volume 42 de nos compilations.

De l’autre, des morceaux sur lesquels le rythme se veut plus intense, modulant nos émotions et réorientant nos regards vers l’extérieur : Instrumental aux accents 80’s légèrement cold-wave sur L’épopée ou bulle pop chaleureuse sur Ailleurs et Dès que tu me touches. Si ces variations frisent parfois la sortie de route kitch sur Tumblr, elles nous invitent surtout avec brio à la désinhibition en nous jetant sur le dance-floor avec Regarde-Moi et l’addictif et volontariste Ensemble.

Avec ce premier album et les variations qu’il propose tout au long des quarante trois minutes qui le compose, Tomalone signe une jolie percée ensoleillée dans le contraste de nos ciels d’hiver et de nos émotions engourdies. à découvrir et à suivre.




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