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Moins de 25 minutes pour 12 titres, cela est très mathématique, mais cela résume à merveille je trouve un disque qui ne fait pas dans l’attentisme et dans la demi-mesure. Septième album de Cup, « Hiccup » est la quintessence d’un rock tout aussi brutal que mélodique, qui ne s’interdit rien, même pas le droit à rejouer quasiment le même morceau, changeant une virgule, et quand on ne s’attarde pas sur, une virgule a son importance. On pense irrémédiablement au meilleur de Sebadoh ou à l’écriture explosive des deux premiers albums de Frank Black tout au long de ces 12 morceaux qui savent tout autant nous acculer dans les cordes que nous la jouer surfeur cool qui reviendrait d’un stage dans une lessiveuse à taille humaine (Apparition). Cup ici casse toute la vaisselle avec un sens très aigu de la reconstruction instantanée, ne laissant aucune miette après le chao. C’est punk, c’est radicalement hédoniste à défaut d’être radical, c’est une plongée jouissive dans ce que le rock peut avoir de plus brut, et à l’heure où nous venons d’enterrer Mark E Smith, ce disque pourrait être une ode au maitre de The Fall (Let Me go comme parfaite oraison funèbre du fou génial). Vous en reprendrez bien une coupe. Épatant.




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