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Avec des oreilles géantes, nous tentons depuis des décennies d’écouter l’univers, essayant vainement (pour le moment) de capter un signe qui pourrait nous assurer d’une vie extra-terrestre, même si nombres de gens non identifiés pullulent déjà sur notre planète (Francis Lalanne nous t’avons reconnu). Pour capter The Wow Signal, inutile de vous équiper d’une parabole. Une bonne platine, des oreilles amies et une envie de décrocher de la tension nerveuse qui vous habite depuis l’apparition dans le domaine public du professeur Raout suffiront. Enfin presque, car dans ce lecteur, il faudrait y poser le premier album des Lyonnais de The Wow Signal. Ne vous attendez pas à la révolution digne de celle qui a vu l’homme se passer l’utilisation de son cerveau au profit d’une boite métallique avec écran raccordée à son bras, mais comptez sur un bon moment à passer. Rock pysché, ou psyché Rock, l’ordre à peu d’importance, car le plaisir est ailleurs. Il est dans les vapeurs que dégagent les morceaux qui vous ferons tourner la tête, sans même fatiguer votre corps (Dervish). Maitrisant son sujet jusqu’au bout des doigts, parvenant à faire passer les solos de guitare sans détendre notre mâchoire complètement dans un bâillement reprobatoire, le trio récite son catéchisme sans prosélytisme, mais avec le bonheur de celui qui transmet. C’est un voyage entre une pièce colorée façon années 60/70 et une plage qui ne serait connue que par des initiés débarrassés des artefacts lunaires des faux paganistes. Ondoyant de bout en bout, le disque fait chalouper les ondes, transmettant de l’électricité dessinant un union jack avec les étoiles dans le ciel. Signaux de fumées enivrantes.




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