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  • 5 septembre 2021 /
    Astrolab
    Le titre par titre de Nothing But Dust

    réalisée par gdo

"the passenger" :

composition phare de ce LP qui ouvre l’album. Une histoire de cavalcade en forme de road-movie qui se termine mal. Ça faisait pas mal d’année qu’on voulait mettre plus d’électro dans nos morceaux. Et celui-ci est le premier à avoir été construit à partir de cette boucle de basse entêtante que l’on entend dès la première seconde. Si l’on en croit les retours du public après les concerts, il semblerait que ce titre soit un peu notre “hit” car c’est visiblement le morceau qui reste le plus dans les mémoires. C’est d’ailleurs souvent avec lui que l’on ouvre nos sets.

"the angel" :

second morceau de l’album à la rythmique entrainante, comme une continuité de “the passenger”. Les paroles de cette chanson sont librement inspirées d’un texte du célébrissime poète romantique anglais du XVIIIe siècle, William Blake. Celui-là même qui inspira les non moins célèbres Aldous Huxley et Jim Morrison avec ses "portes de la perception". La créature dont il est ici question oscille entre ange gardien et ange déchu.

"fade away" :

Deux voix qui se répondent et qui nous racontent la distance qui s’installe entre deux êtres, une histoire d’amour qui s’éteint et qui disparaît. Seul et unique morceau de notre discographie en duo. Enregistré avec Elisabeth Massena du groupe DullBoy. “fade away” est un titre qui s’est construit progressivement pour arriver à ce subtil mélange de couplets calmes suivis d’un refrain plus punchy. Une combinaison qui prend toute sa dimension particulièrement sur scène.

"paranoïa" :

un titre qui fait écho à des moments vécus par chacun d’entre nous. Ce titre nous raconte le malaise qui s’installe lorsque l’on est confronté à un collègue jaloux, un supérieur hiérarchique tyrannique, un voisin malveillant ou même à une personne de notre entourage en qui on croyait avoir confiance. Certains passages noisy du morceau évoquent ces moments inconfortables qui jettent le doute sur nos certitudes et menacent parfois notre équilibre mental.

"interlude" :

une courte composition instrumentale qui transporte quelques instants dans une atmosphère de cirque un peu inquiétante. L’interlude est posé là, comme sur un vinyle pour prévenir qu’il est temps de passer à la face B. Et pour la petite histoire, cet interlude a déjà du vécu puisque a été utilisé plusieurs années durant en ouverture de nos concerts le temps de nous installer sur scène.

"love will never die" :

après la pause de l’interlude, ce titre fait repartir l’album sur une rythmique saccadée et des accords déstructurés. “love will never die » car il se trouve dans un regard, une promesse, un mensonge. “love will never die » car il est éternel et il est partout, surtout là où on ne l’attend pas !

"welcome to the moon" :

Décollage immédiat avec ce morceau plutôt planant. Planant par le jeu des guitares mais aussi parce que ce titre pourrait être une autre version un peu perchée du “Petit Prince” qui serait resté coincé là-haut à cause d’une malédiction pour s’être moqué de la Lune. C’est aussi de ce morceau qu’est issu le titre de l’album.

"it’s not my world" :

de par ses arrangements et sa mélodie plus légère, il s’agit sans doute du morceau le moins sombre de l’album. Bien qu’une lecture attentive du texte laisse apparaître une réalité un peu plus tourmentée : une rupture amoureuse inévitable mais qui prend tout de même le temps de se souvenir de ses moments de grâce.

"cold tonight" :

“nothing but dust” se clôture dans une ambiance glaciale rythmée par une boucle de sample entêtante. Un cœur plus gelé qu’un flocon de neige, un corps transi qui meurt chaque nuit, voici en substance le thème de cette chanson.



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