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Un peu plus d’un an, ou mois d’ailleurs, car comment se repérer dans ce monde devenu un immense chamboule tout mortifére, aprés "The Forgotten Memory of the Beaches”, salué ici à juste titre, Damien Ricaud à la guitare, Ludovic Timoteo à la basse et Yves Manceau à la batterie, sont déjà de retour avec un disque sur lequel la mort entamme une danse sous un soleil à la religiosité apparente et charmante, mais au sourire cachant en son sein un rictus presque démoniaque, comme si le rechauffement climatique nous rigolait au nez. Le titre de cd nouvel opus aurait pu sortir de la tête d’un oligarque russe heureux de pouvoir jouer à Risk en grandeur nature. « Fréquences d’Outre Tombe » venant d’un groupe fantôme, il y a une forme de cohérence, et après cela, vous allez me dire, mon coco, ton copain Rico cela ne doit pas être jojo (je tente une assimilation pour m’infiltrer dans les milieux adeptes des rimes en O). Mais c’est bien mal connaître la musique, décapante de Captain Rico. Si Tarantino n’avait pas bousillé sa santé à vouloir jouer les décadents alors qu’il est juste un pompeur (qui n’est pas le fils du pompiste) , il aurait demandé au trio d’illustrer ses toiles de moines copistes sous acide. Car cette musique va chercher au plus profond de ce qui pourrait nous amener à nous exploser une prothèse de hanche, à faire de nos rotules de la bouillis pour dictateur sénile, et à voir disparaître du squelette humain ce qui permet à la tête de rester droite, même quand elle doit s’infliger le spectacle de la médiocratie. Le soleil le plus grand des astres, trouve en Captain Rico, un interprète de ses fulgurances, de ses explosions. À la vie et à la mort avec Rico.




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