De leurs cours d’Histoire -outre leurs vaines tentatives de lutinage sur camarades féminines absolument pas consentantes- les Parts & Labor ne semblent avoir retenu que le chapitre sur l’évolution du travail et ses conséquences dans le monde industriel depuis le milieu du XIXe siècle et plus particulièrement l’évocation d’un nouveau système technique apparu dans les années 1880. Celui fondé sur le pétrole mais surtout l’électricité. Une énergie qu’ils vénèrent et qui le leur rend bien puisqu’elle les autorise à jauger la durée de vie de leurs amplis poussés à fond et de leurs pédales de distorsion particulièrement sollicitées. En un peu plus de trente minutes, le trio de Brooklyn convertit l’auditeur abasourdi mais béat à leur noise rock un brin électronisé, rugueux comme une séance d’onanisme à gant de crin. Les dix titres du premier Lp de Warshaw, Friel et Weingarten pour Jagjaguwar -évidemment joués à la vitesse d’un acteur scientologue en promotion du troisième volet du blockbuster dans lequel il joue- paraissent comme soufflés à travers un tube de verre en cours de modelage (clavier et guitares sonnent parfois ainsi qu’une cornemuse). Effrayé mais conquis, donc.