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Quatre ans après l’inaugural OK Dylan, Camoufleur – dont le patronyme fait référence à un album des vénérables chicagoans Gastr Del Sol – nous revient, avec un second opus enregistré dans l’Orne en moins d’une semaine, le bien nommé Sans Saisons : attendez-vous à un tourbillon d’arrangements aventureux, convoquant vibraphone, trompette, saxophone, piano, contrebasse mais également des guitares grinçantes ou arpégées ou pointillistes et des rythmiques à la fois puissantes et déstructurées, à l’image de l’introductif Mélèze qui d’emblée saisira l’auditeur, avant de relâcher son étreinte pour permettre au chant de Johan Saint de poser ses mots imagés, poétiques et abstraits. Post-rock, jazz, chanson psychédélique (Le Plan Courbe), lounge, collages sonores, instrumental savonneux (Derrière La Tête), le quintet de Montreuil passe à la moulinette les registres qu’il explore – mention spéciale aux treize minutes de La Mêle, pièce maîtresse d’un Sans Saisons au visuel évocateur, œuvre de Zélie Nguyen – pour en proposer un bien impérieux substrat, exigeant parfois, toujours intrigant.




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