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Ce disque est celui d’un homme que l’on imagine au bord des larmes. Il chante des chansons donnant à la guerre et à ses morts une stèle musicale. Et pourtant Le seul clin d’œil à la guerre nous le trouverons uniquement sur la batterie de "The Day My Father Cried" qui reprend de façon nuancée les marches militaires.

L’amour est portée ici par des sons plus stridents, comme si la seule pensée de l’être aimée raisonnait de façon stridente dans les oreilles habituées à la déflagration.

La seconde partie du disque quitte ce folk faussement austère pour s’apprêter d’atour plus rock comme le très beau « D Day » qui débarque avec ses cuivres comme pour mieux signifier l’espérance.

« March » est un chant de tranchées, un chant que l’on entonne quand la mort rode, quand il temps de se rassembler pour mieux unir sa vie à celle des autres.

C’est une splendide rose qui ornera les tombes avec un morceau qui aurait sa place sur une compilation de Palace si Will Oldham s’était intéressé a la deuxième guerre mondiale.

Disque non pas de recueillement mais un recueil, face a la guerre a la tragédie qu’elle engendre mais aussi a l’espoir qu’elle peut faire naitre. Une ode a la vie sur les tombes de la guerre, un hommage comme une épitaphe poignante à la cruauté qu’est la guerre, que certains pensent comme un jeu. Bel hommage.




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