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Partir, s’enfuir, loin, ou pas… seul à bord d’un kayak comme Michel le héro de « Comme un avion » à la quête d’une utopie intime et enfouie ou en bande révoltée sur un camion fou dans un désert tels Furiosa et Max en quête d’une nouvelle ère…qui s’ouvre pour Reptile Youth sur des nappes éléctroniques, vaporeuses et envoutantes à peine traversées par une voix à peine audible (« New Age » ) pour nous attirer vers « Away » titre éponyme du EP, hymne à la fuite estivale tant attendue et tube imparable. Rythmique accrocheuse et dansante, cordes aériennes et final stratosphérique.

(…) What if I promise to take you away

Out of the city and out of the misery

Give me a reason why you have to stay ?

What if I promise to take you away, away, away, away…..(…)

On pourrait presque se contenter de cela, de ce titre fou, addictif, on tiendrait déjà notre tube de l’été 2015. Et pourtant la suite mérite tout autant l’attention et l’engouement.

La fausse piste dub de « Keep on moving » doppée aux boites à rythmes échevelées joue méticuleusement au yoyo avec notre rythme cardiaque et réveille insidieusement notre capacité aux déhanchés lacifs….. « I keep on moving on, I keep on moving on, I keep on moving on….realize i will find you somewhere in the middle, realize we are floating… »

« Young Academics » et sa fougue dansante qui évoque par instant Gold Panda donne envie de voir ce morceau se déployer sur scène tant l’énergie transpire de morceau.

« Arab Spring Break » conclut le EP en deux phases : la première en forme d’une émouvante balade figurative de voyage intérieur :

« Sometimes it feels there is a demon inside (…)

But it’s inside, it’s inside my head

I don’t want to fight for power (…)

All I want is the ocean

They are are overtaking me

I don’t want to fight for power (…)

I just want to stand on the montain side

They are overtaking me

They are overtaking

And i want to know

If there’s a place beyond my dreams (…)

I just can’t find it

Morceau qui s’étire sur une seconde partie toute au piano qui prolonge sur plus de six minutes ce doux climat euphorisant dans lequel Damsgaard Kristiansen nous aura propulsé et maintenu.

Une petite demi heure en apesanteur, quand la chaleur caniculaire de juillet nous accable et nous colle au sol, cela relève presque d’une mesure de santé publique.

http://www.reptileyouth.com




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