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C’est l’émotion qui nous avait conduit à choisir Windmill pour un volume de nos compilations. C’est la même émotion qui nous conduira à fuir « Epcot Starfields », étant la seule à être convoquée ici. Dans un voyage spatial, Windmill n’a même pas pensé au toast pour se faire des tartines, au cas où le sol serait recouvert de fromage. Les chansons sont comme des ébauches que l’on aurait poussées au minimum de la finition, faisant d’une idée, même vague un titre dans un espace, un trou béant. A trop chercher l’épure, même involontaire, car synonyme d’un manque évident d’inspiration, Windmill a oublié que les démos étaient le complément futur d’une réédition, et livre le cadeau aux fans, désabusés car le papier d’ornement n’avait pas recouvert le présent. Disque maigre, « Epcot Starfields » est un Flaming Lips à la folie convenue, un Mercury Rev la tête dans des étoiles factices. La rencontre d’un troisième type pauvre en suspens, une mise en orbite poussive, pour une photo de notre univers avec le charme d’un documentaire aseptisé et stylisé de Yann Arthus Bertrand. Windmill dans la Lune.




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