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Icône pop par excellence, la belle et troublante Marianne fait son comme back accompagné par la crème (100 % de matière grasse pour certains) de la pop actuelle. Si Beck lui fait faire l’amour avec des étrangers sur une ligne musicale plus que mince mais riche à l’usage, c’est aussi lui qui lui offre le loisir de reprendre le noboby’s fault de l’album mutations, et de rendre cette chanson encore plus déchirante que l’original. Beck lui offrira également l’apaisant like being born, poignant dans la bouche de Marianne. C’est bien d’offrir, faire le geste du cadeau qu’il est question sur ce disque chacun offrant à Marianne histoire de lui rendre, si cela est possible, le plaisir donné dans le passé. Le papier cadeau, reflet de la personnalité de chacun permettra d’en connaître le donateur. Pour Billy Corgan, I’m on fire, prouesse échappée de Adore, Whatever I go, reliquat du passé de la chanteuse et something good, bizarrement enjoué comme un belle and sebastian en roue libre. L’ex smaching pas avare repartira avec le plaisir des joues rosies devant la dame. Pour Jarvis Cocker, l’égoïsme était de mise, un cadeau certes mais un vieux joué déjà utilisé avec ses copains de pulp, pas radin mais une chanson c’est une chanson, et après 15 ans de carrière l’inspiration elle est pas intarissable. Dave Stewart lui, grand prince ira jusqu’à ce ruiner et offrir peut être la plus belle chanson de sa carrière, sur la divine Nico, à Marianne. Royal le dave, c’est Annie qui doit faire la troche…..pas grave cela date. La France représenté par Daho et les valentins offriront une tour de babel éléctro, pleine de pièges déjoué avec finesse et roublardise et malice. Le dernier à amener son présent, c’est le plus productif du moment, ancien sujet de raillerie, Damon albarn, puisqu’il s’agit de lui en offrant ce prodigieux Kissin time rajoute une étoile sur son maillot, en passe de devenir le musicien le plus intéressant de la perfide albion. Love & money cadeau égoïste de la belle paraît être échappé d’une démo des années 60, comme elle c’est échappé avec ce disque de l’ombre. Marianne embrasse notre temps et nos âmes, nous obligeant à mesurer le vide qu’aurait procuré son absence, comme celle tant regretté de Nico. Chapeau Madame Marianne.




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