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En s’offrant une escapade loi d’BRNS, Antoine Meersseman n’a pas choisi le confort préférant l’intranquillité (dés « Rebirth » , comme la transformation sous nos yeux, titre fantôme échappé du "10 000 hz Legend" de Air) au confort de l’habitude. Entouré qu’il est par Antoine Pasqualini (Monolithe Noir) et Romain Bernard (Ropoporose) pour des contributions, il n’est pas pour autant sous une autre influence que celle qui le guidera tout au long de ce disque, celle de la collision. Il en découle un disque spongieux, inquiétant, nous sevrant par instant d’air, faisant jaillir après explosion des torrents sonores qui s’entrechoquent pour mieux nous désemparer, tel un Poséïdon face à Athena. Pas facile de le suivre sur un titre comme « Unheimlich », mais à l’instar d’un premier saut dans le vide, les suivants seront une suite de montées de plaisir. Empire des sens désorienté jusqu’à des poussées nirvanesques ou des plongées Flamingiennes, « Earworm » est un chemin de croix imposé, entre renaissances, résurrection et discussion avec des anges lointains (« Dead Beat » ou une passerelle avec les 80’s à l’ombre d’un Golgotha inaccessible et non désiré, mais dépassé par l’audace).

En empruntant son propre chemin Antoine Meersseman signe un disque protéiforme et presque biblique, s’affranchissant de tout, même de la tentation de l’obscur en signant un tube hypnotique (Modern Lie). Tentant des sauts dans les ténèbres curiennes au milieu d’un aréopage possédé (Ha ha ha ha), dans le théâtre brechtien (Sometimes) pour finir par un envol, tel un ange (Summer Glow), ou le bravant les vents hostiles.....pour l’intranquillité.




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