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  • 5 mars 2008 /
    Heliogabale
    “diving rooms”

    rédigé par gdo
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Être accueilli par PJ Harvey période rid of me (hunting), de façon rêche violente accrochant le moindre son pour s’en faire un manteau contre les assauts, c’est à, la fois rude et surprenant. Retour donc à un son brut, mais jamais lourd, d’un son que les années passant nous aurions oublié. Ce sont les sugarcubes qui reviennent à notre mémoire sous les traits de stearin ou de the squeaker et ce contrepoids chant/musique. La chanteuse joue sur une poutre en altitude avec le fond comme la chute, comme unique recours. En bas heliogabale croisera peut être un albinos. Un albinos c’est blanc, et à l’écoute de ce morceau la moindre personne atteinte de cette maladie acroissera ses symptômes. Chez heliogabale, il n’est pas évident qu’une pierre ne pourra nager (a stone can’t swim). Au moins marcher sur l’eau par le jeu des ricochets, car chez eux on ne connaît pas la ligne continue Après la nage le vol, on pense à Meet ze monsta de miss harvey. Ici le chant ne s’appuie pas sur la musique pour se tracer une route. Il s’appuie uniquement sur la rage. Les papillons de heliogabale ont une vie simple une naissance dans le chaos puis décide de plonger à la manière d’un kamikaze (les papillons) Avec les chiens, l’animal n’est pas celui que l’on croit. Rageur et touchant Few of us la chanson de fin comme quand la rage laisse place à l’abandon au renoncement. Dans la souplesse heliogabale s’offre une montée d’adrénaline. Morceau de bravoure épileptique et épique, épique comme ce retour au son brut et grinçant, une rencontre piquante, une vraie bousculade un jour de distribution de denrée dans un pays en famine. Nous étions en famine de ce son. Miam miam.




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