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La harpe est un instrument mésestimé, ou bien mal utilise. Joanna Newsom est une joueuse de harpe, en plus d’être une chanteuse intrigante. Chantant comme si elle racontait une histoire drôle à une classe d’enfants trop jeunes pour la trouver nulle et trop vieux pour s’endormir dès lors qu’elle pose ses doigts sur son instrument magique. The Milk Eyed Mender a le vague à l’âme, Joanna s’en étant trop occupé, il doit aujourd’hui voler de ses propres ailes. Il n’est peut être pas tout à fait prêt encore, la voix de Joanna le poussant, l’aidant à s’envoler, l’épuise et l’agace à la longue. Alors comme il aime sa génitrice, The Milk Eyed Mender reste dans son nid écoutant Joanna, lui raconter des histoires au creu de l’oreille, le nourrissant de mélodies qu’il n’avait jamais entendu, et lui procurant plus de plaisir, qu’une envolée seul, le vide sous les pieds et les ailes. Joanna l’a sûrement trop gâté. Mais ce n’est que de l’amour, une simple volonté de le rendre heureux, de lui donner tout ce qu’elle a. Et c’est pour cela que finalement The Milked Eyed Mender est si beau, mais un peu énervant à la longue. Il faut le voir, le toucher, l’écouter, et là vous comprendrez. Une bien belle histoire. En vous remerciant .




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