Comme le fabuleux album " the troubled sleep of piano magic " qui l’a précédé de quelques mois, ce ep débute par le morceau " saint marie ", Alan Sparhawk (Low) le mystique au chant cette fois-ci à la place de Glen Johnson. Piano magic n’a plus le sommeil perturbé et fait désormais de jolis rêves, dans lesquels parfois une muse d’un autre temps (Vashti Bunyan) à la voix éthérée vient lui rendre visite (dark ages). Dans ses rêves muets où l’on perçoit le souffle du vent (fantasia on old english airs), il s’invite chez red stars theory et fait face à l’agoraphobie et à la solitude, errant dans des paysages lunaires infinis et glacés, traversés par un superbe violon. Se défendant avec pour seule arme une guitare (lalo) ou une harpe (kind theme), il apprivoise tous les monstres de nos cauchemars enfantins pour les chasser définitivement. Piano magic a encore de beaux rêves devant lui.