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Il n’y a pas si longtemps nous avions des nouvelles de Manox aussi fréquemment que pour Pierre, Lou Barlow ou encore notre vénérable nouveau président de la République. Le titre de ce nouvel album de The Spangles pouvait nous laisser à penser que le groupe avait décidé de mettre fin à son existence, s’échappant d’une usine en feu en avion comme pourrait le faire Jack Bauer à la fin de la saison 6 (euh j’ai fait une gaffe là ?). Pas de faux départ, mais un vrai retour entre punk pour la tension rock’n’roll, sixties pour les cavalcades (drive me up the wail !) et modernité qui n’est pas sans nous rappeler Radiohead (bunker of love). Emmené par un Manox, revendiqué par votre serviteur de meilleur chanteur français de notre scène rock, The Spangles réalise un coup fumant comme le laisse à penser la pochette, l’échappée belle après avoir mis le feu partout. The last trip n’est pas le disque d’une vie, mais une carte instantanée d’un groupe qui sait se faire attendre.




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